« Les services qui adoptent l’outil Scent’Health vont vite constater ses effets bénéfiques… »
Interview du Dr Hervé Staub, médecin généraliste et aromathérapeute.

Pensez-vous vraiment que l’état émotionnel d’un patient participe à son mieux être ?

Dr Hervé Staub : Je suis sûr que si une personne est persuadée qu’elle possède en elle les capacités de guérir, les choses ont plus de chance pour elle de s’orienter dans le bon sens. Cette force mentale peut dans certains cas influencer la guérison, et dans tous les cas apporter du mieux-être. Cela s’explique physiologiquement, car les sensations d’optimisme génèrent la production d’endorphines, qui provoquent naturellement le mieux être.

En quoi l’espace Scent’Health peut, selon vous, améliorer l’état des patients ?

Dr Hervé Staub : Respirer une symphonie de senteurs agréables nous place dans un état positif. De plus, chaque huile essentielle en présence dans ces synergies a été sélectionnée pour son impact physiologique sur les voies nerveuses et par voie de conséquence, sur l’organisme en général.

Est-il un complément intéressant aux thérapies classiques ?

Dr Hervé Staub : Absolument… mais il faudrait que les médecins s’ouvrent plus à une telle complémentarité. L’idée n’est pas de rejeter les thérapies conventionnelles, mais de les utiliser avec discernement, en fonction de l’affection et de la réceptivité du patient. Dans l’idéal, il faudrait que les généralistes puissent prendre le temps de procéder à l’examen complet de leurs patients, pour avoir une approche de l’être dans sa globalité, plutôt que focalisée sur le symptôme ou l’organe affecté. Car tout est interconnecté.
En mixant les thérapies classiques avec l’utilisation d’huiles essentielles naturelles judicieusement choisies, l’on peut, par exemple, doser plus raisonnablement certains traitements, et/ou en atténuer les effets secondaires.

Le fait que Scent’Health pénètre le milieu hospitalier est-il une avancée selon vous ?

Dr Hervé Staub : Si les médecins s’ouvrent a cela, ils se rendront vite compte de l’effet bénéfique de cet outil, qui permet au patient d’être beaucoup plus réceptif aux traitements conventionnels grâce à l’état de bien-être provoqué par l’expérience. Moi, je crois beaucoup à l’espace Scent’Health. Je souhaite profondément que sa présence se développe en milieu hospitaliser et que de plus en plus de services médicaux adoptent ce genre d’initiatives.

L’hôpital peut-il se permettre d’investir dans ce type d’outil, alors que l’heure est aux économies ?

Dr Hervé Staub : A partir du moment où l’outil permet au patient d’être plus réceptif aux thérapies conventionnelles, celles-ci devraient logiquement agir plus rapidement, ce qui pourrait écourter les séjours d’hospitalisation…

« Sentez »-vous que les choses bougent un peu en France, dans le domaine d’aromathérapie ?

Dr Hervé Staub : Il est clair que certains pays comme le Canada, l’Italie, le Japon ou les pays scandinaves utilisent plus couramment les huiles essentielles en milieu médical. Si cela est encore un peu difficile de faire valoir cette approche naturelle dans nos facultés de médecine françaises, cela bouge toutefois dans la filière « pharmacie », qui développe des formations en aromathérapie, notamment à Besançon, à Montpellier et à Lyon. Dans les services hospitaliers, il y a également quelques initiatives à relever, et pas des moindres.

A l’hôpital Boucicaut de Paris par exemple, des médecins et enseignants spécialisés en phyto-aromathérapie utilisent depuis longtemps les huiles essentielles en compléments des traitements, dans un service de chirurgie oncologique. Ce modèle de fonctionnement en bonne intelligence, entre médecine traditionnelle et naturelle, a déjà à son actif un recul très positif…